Face au passé

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FACE AU PASSÉ


Chapitre 1
Le fameux  jeu.

Vendredi 1er mars 2OO6 à 17 : 03 en rentrant de l’école St François d’Eylau.

Aujourd’hui c’est l’anniversaire d’Alexandre !!!!
Je m’appelle Hugo, j’ai dix ans et demi .J’ai les cheveux bruns  avec les yeux bleus. Je porte souvent des tee-shirts et quelque fois des chemises et toujours des jeans. J’adore jouer et regarder des films. J’aime  jouer aux échecs contrairement à Henry.
Henry, c’est mon copain ! Avec Georges, Alexandre et moi, on est les meilleurs amis du monde. Henry a les cheveux bruns
Courts et bouclés .Ses yeux sont marrons et sa bouche est toujours souriante.
Tous les trois (Alexandre, Henry et moi), nous nous précipitons chez Alexandre pour son anniversaire de onze ans (et nous allons dormir chez lui avec Georges,  mais celui-ci n’est  pas encore  arrivé).
Arrivé à la maison, Alexandre ouvre lui-même la porte avec ses nouvelles clefs que lui ont offertes  ses grands parents pour Noël. Le père d’Alexandre nous montre la maison .La chambre d’Alexandre est grande et  spacieuse. Quand on rentre, il y a son bureau et en face une batterie. D’ailleurs, il en prend des cours. A coté, il y a son lit et Henry dit : « Mais qu’est ce qu’elle est belle ta chambre ! » Et quand la sonnette retentit, nous  courons comme des fous à la porte.  C’est Georges.
Georges est un petit garçon avec des cheveux châtains et des yeux marron. Ses tâches de rousseur font ressortir ses joues et celui-ci porte un pantalon  marron et un pull clair. Il est très gentil et il est très sympathique et c’est le premier de la classe. « Les enfants, cria la maman d’Alexandre ! Qui veut du gâteau ? » Et tout à coup les lumières s’éteignent. Plus un bruit. Au bout de quelques secondes le gâteau arriva. Celui-ci était gigantesque au caramel et enrobé d’une sauce au chocolat. Au milieu, il y avait onze bougies .En moins de deux secondes il n’y avait plus une miette. Alors nous sommes tous aller dans la chambre d’Alexandre.
 
« Et si on allait déballer les cadeaux, proposa   Henry.
- Oui, très bonne idée Henry, lui répondis-je. » On déballa tous les cadeaux : Georges lui offrit un Monopoli, Henry lui offrit le célèbre jeu « Age of empire II » et je lui offris la PS2.
- Eh ! Je l’ai depuis l’année dernière, di-je. Je connais ce jeu comme ma poche. Alexandre se précipita sur son ordinateur et quand il appuya sur « démarrer » une lumière verte et bleue avec des petits grains jaunes nous emporta  dans le passé.
Mais a quelle époque ?

Chapitre 2
L’endroit inconnu.

A l’arrivée, on pleurait tous. Le sol  était  dur et sec comme du béton. Quelques palmiers  verts le recouvraient, la chaleur était étouffante et nous faisait perde espoir.
« Où  sommes-nous ? demandais-je.
- Nous n’avons aucun indice qui nous indique où l’on est ! Affirma Alexandre en pleurant de toutes les larmes de son corps.
- A mon avis, je pense que l’on a été transporté dans le passé, .constata Georges
- Mais a quelle époque ? interrogea Henry.
- Au temps des dinosaures ! dit Georges en rigolant
- Et pourquoi pas au temps des hommes préhistoriques, pendant que tu y es ! aboyais-je.
- Attends une minute ! Si nous avons été télé portés quand on jouait, cela veut dire qu’il y a un rapport avec le jeu avec lequel nous jouions affirma Georges.
- Mais oui !  répondit Henry
- Cela veut dire au temps de Napoléon ! rétorqua Alexandre.
- Mais hier, quand on a appris avec Madame Mary, Napoléon, il n’y avait pas ce paysage !dit Georges.
- Bon, cette fois, je dois avouer que tu n’as pas tort… avoua Alexandre. »                                                                                            
En faisant quelques pas, nous avons remarqué que cet endroit était désertique. Au loin, on apercevait la mer qui était d’un bleu éclatant C’était magnifique. Quelques touffes d’herbe sèche couvraient le sable chauffé par le  soleil.
On ne comprenait rien. On ne savait pas du tout où l’on pouvait être. Le sable rentrait dans nos chaussures. Je les retirai  mais  il me brûlait les pieds. Alors, on grimpa sur un palmier et Georges dit : « Il faut que je rentre au plus tard demain soir, parce que je dois revoir au moins deux heures les maths, et sans parler du français et de l’histoire.
- On est sur une île déserte, et toi tu pense quand même a travailler, dit Alexandre qui, lui travaillait trois fois moins.
- Moi, au moins, répondit Georges, j’ai de meilleurs notes que toi.
- N’est-ce pas, Alexandre ! cria Henry en se moquant.
- Mais au moins ce n’est pas un intello comme toi, répliquai-je
- Ben, ouais, lui au moins il est sympa !balança Alexandre.
- Heu, désolé de casser cette merveilleuse dispute, mais je vous rappelle que l’on est dans une situation un peu périlleuse, dit Henry. »
Et pour descendre de l’arbre Alexandre se leva et aperçut deux hommes qu’il avait déjà vus quelque part. Il s’écria : «  Regardez ces hommes ! On les a déjà vu quelque part.  Mais qui sont-ils ? »
Alors, on avança pour découvrir qui étaient ces personnages mystérieux. Ils étaient armés de fusils. Et après mure réflexion : « Mais oui, ce sont les gardes de  Napoléon et l’endroit où nous avons atterri ne peux être que l’île d’Elbe. » déclara Georges.
Et  ils découvrirent  qu’il était à l’époque de Napoléon sur l’île d’Elbe !!!     

Chapitre 3
Napoléon

A cette nouvelle insensée, Georges commença à pleurer et dit :
- On est perdu sur une île déserte sans nourriture, sans eau, sans rien…
- Moi, le Mac Do, ça me manque ! dit Alexandre. Quand je pense au Royal Bacon avec un grand coca, ça me fait vraiment envie et surtout sur une île déserte. Et sans parler de ma nouvelle PS2 que j’ai reçu !
- Moi, je pense, dit Henry, qu’il faudrait suivre le petit chemin là-bas! Celui-ci nous mènera droit à Napoléon Bonaparte.
Alors, on écouta la proposition d’Henry et on se mit en route. Le chemin était très étroit et feuillu et il était recouvert de graviers. Le soleil nous étouffait et au bout d’une demi-heure, nos pieds commençaient à nous faire très mal. J’avais beaucoup de chance, les miens ne saignaient pas contrairement à ceux d’Henry. Quand celui-ci tomba par terre, il fallu l’aider à marcher jusqu’à un bouquet d’arbres ombragés. On découvrit, pas très loin de nous, un tas de branchages qui allait nous servir à construire un abri pour passer la nuit.
Alors on se reposa et sans s’en rendre compte, au bout de quelques minutes, tout le monde dormait.
Quand on se réveilla, on décida les rôles de chacun. Georges allait essayer de faire du feu avec deux silex trouvés par terre. Henry et moi allions essayer de faire une cabane et Alexandre allait essayer de pêcher pour nous rapporter des poissons pour notre dîner. En peu de temps, Georges réussit à faire du feu. Alexandre réussit à attraper un poisson, et le temps d’arriver jusqu’au bord de l’eau, un requin le poursuivit. Celui-ci l’attrapa et Alexandre, pour se libérer, commença à lui donner des coups de poing sur les branchies. Il réussit à sortir de l’eau sain et sauf en suffocant. Le requin gisait au bord de l’eau.
- Je suis trop jeune pour mourir et de toutes façons, si le requin m’avait dévoré,
 
je n’aurai plus jamais joué avec la PS2 que m’a offert Hugo !
- Grâce à ce requin, je vais en plus avoir une bonne note en sciences! dit Georges.
- Est-ce qu’on peut le manger, dit Henry, l’eau à la bouche.
- Jamais de la vie, fit Georges. Grâce a lui, je vais avoir en plus un vingt en sciences.
Et le lendemain, nous reprîmes la route à la recherche de Napoléon. Soudain nous aperçûmes une petite cabane. Alors on s’avança et quand on arriva devant la porte, on vit inscrit d’une vieille écriture :
               
Passage interdit.
Seuls,  les dix sept gardes présents sur cette île ont le droit d’entrer.
Si quelqu’un rentre sans  autorisation, il sera pendu.
Prison de NAPOLEON BONAPARTE

Et soudain, nous nous mettons à pleurer sous un arbre. Georges  cria : « On va tous mourir, je veux ma maman, mon doudou me manque.
- Moi, dit Henry, je crois qu’à partir de maintenant, tu devras étudier le mode d’emploi des jeux  avec lesquels tu joues… On ne serait pas ici aujourd’hui… »
Et avant même que la discussion se soit achevée, deux soldats à cheval qui  galopaient, s’arrêtèrent devant la porte et l’ouvrirent grâce à des clefs. Alors j’expliquai le plan que j’avais échafaudé dans ma tête.
Le voici : Georges allait essayer d’aller chercher un petit morceau de bois très solide, de façon à le coincer dans la  porte pour quelle reste entrouverte et attendre que les gardes partent pour ensuite la rouvrir et aller libérer Napoléon et négocier si il veut bien qu’on l’aide.
Alors Georges alla chercher un morceau de bois. Mais pour en arracher un, il eut du mal, beaucoup de mal. Et il secoua tellement fort l’arbre q’une noix de coco lui tomba sur la tête. Quand il réussit à le ramener, je courus le coincer. Henry et Alexandre remarquèrent qu’en sortant, il y avait plus d’armes qu’en rentrant. Ce qui voulait dire qu’il y avait des armes à l’intérieur. Alexandre et moi allions essayer de libérer Napoléon. Henry  et Georges allaient prendre quelques armes pour qu’on puisse se défendre. Quand ils ne furent plus là, on rentra. Alexandre sortit de sa poche une petite brindille très fine, je la fis rentré dans la serrure et la tourna afin que la porte s’ouvre et on sortit tous de cette prison.
Napoléon n’était pas très grand de taille et portait un bicorne sur la tête, il mettait sa main au niveau de sa poitrine.  Henry et Alexandre nous donnèrent nos armes : on avait tous un arc, une trentaine de flèches dans un carquois et une épée longue. Alors on se mit en route pour se mettre à l’abri afin de négocier. Cela faisait trois jours que nous étions sur cette île et que l’on avait chaud et soif. On entendait nos pas sur les graviers. Au moment où  l’on arriva devant la mer, on se jeta dans l’eau. Elle était d’un bleu turquoise étincelant, les vagues s’écrasaient contrent les rochers où reposaient des milliers de crustacés et de poissons. Quand on finit cette baignade, on s’assit sur la plage pour discuter :
« Voulez-vous qu’on vous aide ? Demanda Henry à Napoléon.
- Je suis emprisonné sur cette île depuis si longtemps… Que se passe-t-il en France ?
- Le peuple est commandé par Louis XVIII, répondit Georges.
- Donc, mon Empire ne veut plus de moi ! s’exclama Napoléon.
- Mais tu manques au peuple, dit Henry.  
- Et en bonus, tu pourras essayer  m’a nouvelle PS2.
- Bon, d’accord ! Allez, en avant les enfants !

Chapitre 4  
Les bateaux anglais              

Après que Napoléon accepta notre aide, on mit au point un plan :
Le voici : attendre la nuit, pour ensuite aller retenir les trois gardes qui patrouillent la nuit en face des  embarcations. Ensuite nous irons prendre un bateau pour revenir en France.  
Pendant la nuit, on arriva à courir jusqu'à un arbre sans se faire voir. « Mais  comment retenir les gardes ? demanda Alexandre. »
Alors je regardais autour de moi, Alexandre aussi et il dit :
« Il n’y a rien a part des bouteilles de rhum, et je ne vois pas en quoi cela peut nous servir ?
- Mais si, à les saouler, déclara Henry. »
Alors Georges alla en toute discrétion  poser la boîte contenant une trentaine de bouteilles de rhum. Au bout de quelques heures, ils aperçurent les bouteilles. Ils commencèrent à faire la fête et à se raconter des histoires qui font très peur. A la fin, chacun avait bu sept bouteilles. Ils commencèrent à s’endormir. On se précipita sur un bateau. Celui-ci était en bois, peint en bleu. Un grand mât  avec une grande voile permettait d’aller vite. Mais au bout de quelques heures de navigation, une tempête survint. Les vagues qui s’écrasaient sur notre bateau. Le brouillard nous empêchait de voir a plus d’une dizaine  de mètres. C’était terrifiant.
Le lendemain, le brouillard disparut et à l’horizon nous aperçûmes trois bateaux anglais. « Bâbord, vite Bâbord ! Hurla Napoléon. » Georges tourna le volant vers la gauche, quand, à notre grande surprise, cinq bateaux  anglais arrivaient sur nous à grande vitesse. « Tribord, tribord ! Cria Napoléon. » Mais, on ne pouvait aller  ni à droite, ni a gauche, ni devant et ni derrière. Ils commencèrent a tirer des boulets de canon. Un arriva sur la voile et Alexandre nous conseilla de la recoudre. «  Henry ! On a besoin de ton aide, cria Georges. » Napoléon nous demanda qui était Henry. Georges lui expliqua qu’Henry était le petit garçon qui priait avant de mourir. Un boulet arriva et fit un trou dans le parquet.
Alors on fit un plan : on allait essayer de se rapprocher le plus possible d’un des bateaux et de se l’accaparer pour finir la route. Mais il y aura quand même quelques soldats anglais qui vont nous attaquer. C’est pour cela que nous allons prendre les armes qui ont été trouvées dans la prison. Alors, on se rapprocha  le plus possible d’un des bateaux jusqu’au moment où un des soldats tira une balle de pistolet dans le bras gauche d’Henry. Je pris mon arc et commença à tirer. Alexandre fit la même chose et  toucha un anglais au cœur. Georges chargea un canon et tira un coup. Celui- ci a tiré a côté d’un navire et Alexandre dit  :
« Trop bien ! C’est mieux que la carabine que m’a offerte Edgar l’année dernière.
- Tu trouves le moyen de plaisanter dans un pareil moment ! Cria Georges énervé. »
A ce moment là, Georges pris un canon et tira plusieurs fois. Il toucha un bateau qui commença à couler. Les survivants sautaient à l’eau.
Puis notre bateau entrechoqua  celui que l’on voulait prendre. Le choc fut tellement fort que je tombais à l’eau. Au milieu des requins marteaux, requins blancs et requins tigre, j’étais terrorisé. Alexandre essaya de les tuer en tirant avec un pistolet.  Au moment où il me tira dessus s’en faire exprès, Napoléon sauta dans l’eau pour me sauver. Alexandre, Henry et Georges regardèrent le spectacle avec effroi. Pendant ce temps, nos ennemies avaient grimpé sur notre navire et hurlaient : «  Ne bougez plus ! Vous serez pendu ! »
Napoléon avait vu tout ce qui ce passait. Alors il grimpa sur le bateau et par surprise les attaqua. Mais quand un soldat ennemi nommé Victor le vit, il lui fonça dessus.  Les deux hommes s’affrontèrent corps à corps. Mais quand les ennemies sortirent les canons, Napoléon fit tout de suite demi-tour. Malgré l’eau qui passait par le gros trou fait par un canon, nous allions très vite. On avait même une vingtaine de mètres d’avance. La balle que j’avais reçue dans la hanche me faisait énormément souffrir  et je savais que ne pourrais plus me relever. Je me sentais totalement inutile.     
Au bout de quelques heures, les ennemies nous rattrapèrent et ils capturèrent Napoléon. Je m’étais caché derrière la barre et ils ne me virent pas. Ils étaient tellement pressés de partir pour le remettre en prison. Napoléon me lança son pistolet par derrière et il réussit à sortir de sa poche un couteau pour couper la corde qui retenait ses mains. Je le pris et appuya sur la gâchette deux coups. Deux soldats s’écroulèrent comme s ‘ils avaient été des gardiens de but.  Tous nos ennemis étaient morts. Alexandre se libéra et on vola leur navire. On repris la route. Au bout de onze heures on arriva en France, Napoléon avait peur que sont peuple le rejette et au dernier moment il dit, les larmes aux yeux : « Je ne peux pas…
- Pas, quoi ? demanda Alexandre très étonné.
- Revoir mon peuple, lui répondit Napoléon.
- Mais ton peuple veut te revoir ! dit Georges
- Allez, battez-vous ! Hurla Alexandre.
Et il réfléchit  sérieusement. Après mûre réflexion il leva la tête et dit : « D’accord ! ». Quand il rentra, des hurlements de joie se faisaient entendre de partout.
« Vive napoléon. »
Hurlaient les  paysans.

Chapitre 5
Waterloo   

Arrivé en France, une terrible nouvelle nous attendait. Une bataille était en train d’éclater à  Waterloo. Quand Napoléon nous l’annonçât, la panique s’empara de nous et Napoléon dit :
« Vous aurez des armes ! Georges, tu auras une épée longue, une épée courte, un arc et des flèches. Et tu seras chef des soldats à cheval. Alexandre, tu auras la même chose sauf que tu seras chef des fantassins. Hugo, toi, tu seras chef des archers et Henry, tu seras responsable  des soldats armés de fusils. »
- Moi, je suis pour, dis-je.
- Moi aussi.
- Moi aussi.
- Préparez-vous vite, la guerre va commencer demain

UNE JOURNEE PLUS TARD

Napoléon nous expliqua ce que nous allions faire : « Nos ennemis sont les anglais, ils sont à Waterloo, en Belgique. Notre but est de les repousser.»

Quand la bataille commença, un suspens effroyable nous terrorisait. Les soldats roulèrent du tambour et la guerre commença.
Moi, je n’avais pas vraiment peur car j’étais placé en haut d’un mur d’une dizaine de mètres de hauteur.
Quand Napoléon cria : « Tirez à volonté ! »
Mes archers commencèrent à tirer des pluies de flèches qui tombaient sur les ennemies. Les hommes d’Henry étaient placés devant en première ligne. En quelques heures, tous les hommes s’étaient dispersés.
« Il nous manque des hommes ! Hugo, fais venir tes archers ! »
Alexandre  était le plus fort d’entre nous au fusil. Georges, à l’arc.
Georges et moi,  on prit des arcs et Alexandre et Henry volèrent des fusils à nos ennemis.
Georges tira sur un homme qui s’écroula.
Quand il ne resta plus assez d’hommes, Napoléon cria : « Retraite !»
Tous les soldats partaient du champ de bataille. Des hommes morts étaient éparpillés partout. Certains avaient des flèches dans le ventre, d’autres avaient des boulets de canon dans la tête. Une mer de sang recouvrait le champ de bataille.
Cette défaite fut fatale à Napoléon. Mais il pensait que sans l’aide d’Alexandre, Georges, Henry et Hugo, il aurait perdu bien plus d’hommes.
Il fit en notre honneur une fête pour nous récompenser.

Chapitre 6  
La remise des prix


Lors de cette fête, on fit des prières afin d’espérer qu’un jour, on repousserait les anglais. On discuta longuement avec Napoléon. Il était très triste mais content de nous avoir connu. Pour le réconforter, on lui dit qu’aucun n’autre empereur n’aurait fait mieux que lui.

Quand la remise des prix commença, Napoléon remit des médailles à tous les soldats qui avaient survécus.
Cela dura des heures. Quand ce fut notre tour, Napoléon dit : « Je vais remettre la légion d’honneur aux quatre personnes qui m’ont le plus aidé. » L’un après l’autre, il appela nos noms et nous remis une médaille.

La maman d’Alexandre entra dans la chambre et ne vit personne. Elle commençait à s’inquiéter car elle n’entendait plus de bruit. L’ordinateur était en marche mais il n’y avait plus personne.  « Alexandre, combien de fois t’ai-je dit d’éteindre l’ordinateur quand tu a fini. » Elle cliqua sur « quitter » et tout à coup, une lumière verte et bleue avec de petits grains jaunes nous ramena dans le présent.
Soudain, on entendit : « Les enfants, il est très tard, il faut aller vous coucher. » L’après-midi avait passé tellement vite, on avait vécu tellement de choses incroyables qu’on avait du mal à réaliser. A qui pourrions-nous raconter une telle aventure ?
 
Qui nous croirait ? Nous décidions alors, avant de nous endormir, que cela resterait notre grand secret.


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